Le montant est un élément vertical de structure servant à créer le squelette du mur.​
Ils sont généralement espacés de 40 à 60 cm, conformément aux standards de construction.
Leur section standard est 45×145 mm pour des murs classiques, mais peut aller jusqu’à 60×200 mm pour des bâtiments nécessitant une haute performance thermique ou acoustique.

En 2025, un mur à ossature bois mesure de 200 à 300 mm, selon le niveau de performance thermique visé.​
Il se compose :

• de montants espacés de 40 à 60 cm,

• d’un isolant de 120 à 200 mm,

• d’un pare-pluie et bardage extérieur,

• et d’un parement intérieur (plaques de plâtre ou lambris).
  Les murs ‘passifs’ peuvent atteindre 350 mm d’épaisseur pour répondre aux exigences RE2025.

Le prix d’un mur à ossature bois varie fortement selon les isolants et finitions choisis.​
En 2025, on compte :

• Mur standard isolé : 120 à 250 €/m²

• Mur haut de gamme prêt à poser : 300 à 450 €/m²
  Un mur complet comprend l’ossature (montants en bois), l’isolation (laine de bois, fibre, ou ouate), le pare-vapeur et le bardage extérieur.
  Les versions perspirantes (pour réguler l’humidité naturelle) sont plus chères mais garantissent un confort durable.

Oui, une maison à ossature bois est aussi solide qu’une maison en parpaings.​
Le bois présente :

• Une résistance mécanique élevée (rapport résistance/poids supérieur à l’acier).

• Une excellente tenue sismique, grâce à sa flexibilité.

• Une résistance au feu maîtrisée : le bois brûle lentement et conserve ses propriétés portantes plus longtemps qu’un métal non protégé.​
  Les techniques modernes et les normes RE2025 garantissent une durabilité structurelle équivalente, voire supérieure, à celle des matériaux traditionnels.

Les maisons à ossature bois vieillissent très bien lorsqu’elles sont bien conçues et entretenues.​
Le bois évolue naturellement en changeant légèrement de teinte sous l’effet du soleil, sans perte de solidité.
Le vieillissement dépend :

• du climat local (vent, pluie, UV) ;

• du type de revêtement extérieur employé ;

• de la qualité de la conception (ventilation, débords de toiture, étanchéité).
  Les structures modernes bénéficient de traitements fongicides et insecticides qui prolongent leur durée de vie au-delà de 100 ans.

Le budget d’entretien moyen annuel est estimé entre 300 et 800 €, selon la surface et l’exposition.​
Les principales opérations comprennent :

• Le traitement du bardage tous les 5 à 10 ans (lasure, peinture, saturation).

• Le contrôle des fixations et joints pour limiter les infiltrations.

• Une inspection structurelle tous les 15 à 20 ans pour détecter les traces d’humidité ou d’insectes.
  En utilisant des bardages composites ou un revêtement aluminium, on réduit considérablement la fréquence des interventions.

En 2025, les maisons ossature bois rivalisent en longévité avec les maisons maçonnées.​
Avec un entretien régulier, leur durée de vie moyenne atteint 80 à 100 ans, voire plus pour les essences nobles comme le mélèze ou le chêne.
Des habitations à colombages vieilles de plusieurs siècles prouvent la durabilité du bois lorsqu’il est bien protégé.
La longévité dépend principalement :

• du choix des essences ;

• de la protection contre l’humidité et le soleil ;

• d’un entretien des façades et menuiseries.

Même si la construction bois séduit par sa rapidité, son isolation et son aspect écologique, elle comporte quelques contraintes spécifiques :​

• Sensibilité à l’humidité : le bois doit être protégé contre les infiltrations pour éviter moisissures et champignons.

• Entretien périodique du bardage : les façades bois nécessitent une lasure ou une peinture tous les 5 à 10 ans.

• Isolation acoustique plus faible que le béton ou la brique.

• Présence d’insectes xylophages (termites, capricornes) dans certaines régions, nécessitant un traitement préventif.

• Coût légèrement supérieur au traditionnel, environ +5% à +10% selon le niveau de finition.​

Ces inconvénients sont toutefois compensés par une efficacité énergétique et un confort thermique supérieurs.